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Sud-Ouest
Bonne année pour SCAAP Kiwifruits de France

Pour FLD, François Lafitte, président de la SCAAP Kiwifruits de France fait le point sur l’année écoulée : résultats, vergers, Oscar Gold et Nergi…

© SCAAP Kiwifruits de France

La SCAPP Kiwi fruits de France a tenu son assemblée générale le 17 décembre dernier à Gaas, non loin du siège social de Labatut dans les Landes. Le bilan de l’exercice a donné satisfaction : un chiffre d’affaire à 31,35 M€ et un résultat net dépassant les 487 000 €, en progression de 8,8%.

L’occasion de faire le point avec le président de la coopérative, François Lafitte sur la saison : « 2017 a été une superbe année. Le prix payé au producteur a été de 2,11 € le kilo pour le kiwi à chair jaune et de 1,34 €/kg pour le Hayward. La saison 2018/2019 s’annonce un peu plus difficile à cause d’une forte pression de l’origine Nouvelle-Zélande ayant des difficultés à écouler ses volumes et bloque un peu le kiwi français sur les étals ». Le mouvement des “gilets jaunes” a aussi impacté l’activité de SCAAP Kiwifruits de France : « C’est surtout l’accès au transport qui a posé un problème. Nous sommes en début de saison et celle-ci dure six mois, nous n’avons pas enregistré de pertes. Mais cela perturbe fortement la commercialisation. »

Progression sur l’Oscar Gold

En termes d’évolution du verger, les aides aux plantations lancées depuis 1997 se poursuivent avec 254 dossiers financés pour 246 ha plantés. Avec en première ligne, le kiwi à chair jaune qui aujourd’hui représente une centaine d’hectares (100 ha de plus sont prévus à très court terme). « Le processus est plus long que prévu, concède François Lafitte, nous avons rencontré d’importants problèmes sanitaires entre 2010 et 2012. Cela a entrainé des pertes en surfaces et actuellement il s’agit de reformer un verger moins sensible ». Pour le développement de ce fruit, le choix s’est porté sur la variété Oscar Gold plutôt que sur le G3 néo-zélandais : « C’est la variété qui offre les meilleurs résultats économiques. Elle est facile à cultiver et surtout elle demande peu de main d’œuvre pour l’éclaircissage, ce qui réduit le coût de production » explique le président de la coopérative.

Nergi fort en Europe…

A côté de l’Oscar Gold, l’autre axe de diversification est le Nergi qui est aujourd’hui cultivé sur 50 ha. « La campagne vient de se terminer et c’est un vrai succès, se réjouit François Lafitte, Quatre millions de barquettes de 125 g et 120 g ont été vendues sur le marché européen. 2018 était une année importante car se jouait la validation du projet sur l’aspect économique. Premier client, l’Allemagne a absorbé 55% des volumes et le retour que nous avons eu des distributeurs comme Edeka et Rewe ont montré des ventes multipliées par trois ou quatre. Cela tient aussi à nos efforts en promotion avec plus 2000 animations en magasins. Le Royaume-Uni et la Scandinavie ont aussi été très performants. Nous avons d’autre part expédié 80 000 barquettes sur le marché canadien et l’ouverture du Vietnam au kiwi français offre de belles perspectives » Sans oublier celles que peut amener l’immense marché chinois.

…moins en France

la France dans tout cela ? « On n’est quelque fois pas prophète en son pays. On ne peut nier qu’il y a un intérêt chez le consommateur : nous avons vendu 800 000 barquettes cette saison. Le mouvement est plus lent qu’ailleurs mais il est là. En fait, l’inertie est plus du côté du distributeur. Cela tiendrait peut-être de l’organisation très pyramidale de la distribution français alors qu’en Allemagne, par exemple, les enseignes sont des réseaux d’indépendants où l’innovation passe mieux. le consommateur de l’Europe du Nord apprécie beaucoup les baies, les petits fruits. » analyse François Lafitte.

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