Biocarburants
Un rapport rétablit l’intérêt écologique des biocarburants
Le développement du biodiesel provoquerait moins de transfert de terres et de déforestation qu’on ne le craint, selon l’analyse d’un chercheur de l’Inra, Alexandre Gohin. Et donc moins d’émission de gaz à effet de serre. Une analyse qui, si elle est suivie, peut aller à l’encontre des remises en cause actuelles des biocarburants de première génération. Selon Alexandre Gohin, les études, et notamment celle de l’IFPRI, qui ont conduit à un mauvais bilan économique du biodiesel sous-estimaient l’importance de l’augmentation des rendements. Toute augmentation de la demande en biocarburants se traduit, dans ces travaux, essentiellement par une hausse des surfaces. Le modèle retenu par le chercheur applique des paramètres d’augmentation des rendements plus proches de la réalité, évaluée par la FAO.