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Soja Press compte accroître de 50 % ses volumes triturés en 2017/2018

Le triturateur de soja lot-et-garonnais a doublé en février sa capacité de transformation de graine, qui s’élève désormais à 18 000 t.

« En février 2017, nous avons mis en service une nouvelle presse qui a permis de plus que doubler la capacité maximale de trituration de Soja Press (Lot-et-Garonne), indique Mathias Hugou, responsable Usine de Soja Press. Elle atteint aujourd’hui 17 000 à 18 000 t/an. » Sur l’exercice 2016/2017, qui comptabilise quatre mois d’activité avec le nouvel équipement, le site a trituré 8 000 t de graines de soja (7 000 t en 2015/2016), dont 90 % en bio et 10 % en conventionnel, pour un chiffre d’affaires de 6 M€ (5 M€ en 2015/2016). « En 2017/2018, nous projetons de transformer 10 000 à 11 000 t de graines de soja, et progressivement saturer l’outil. »

Le soja du Sud-Ouest à portée de main

Mise en fonction fin 2012, Soja Press est un projet commun de Terres du Sud (Lot-et-Garonne) et Maïsadour (Landes) qui visait à « valoriser la production locale de soja bio pour remplacer le soja bio importé à la qualité et la traçabilité parfois douteuses, afin de fournir les Fab des deux groupes coopératifs ». En 2015, l’usine a atteint sa capacité maximale de transformation, de 7 000 t/an, après « avoir élargi son offre de tourteaux au “soja de pays conventionnel” (non OGM) et sa clientèle aux Fab régionaux », explique Mathias Hugou.

Soja Press fait partie des « quatre plus importants sites de trituration de soja en France, aux côtés d’Extrusel (Saône-et-Loire), de Sojalim (Hautes-Pyrénées) et de l’usine de l’Ufab (Côtes-d’Armor) ». « En termes d’approvisionnement, nous ne craignions pas la nouvelle née, Sojalim, et ni la future usine qui devrait se construire dans l’Ouest [cf. La Dépêche-Le Petit Meunier du 8 août 2017], car nous sommes au cœur du bassin de production de soja du Sud-Ouest, déclare Mathias Hugou. En termes de clientèle, nos propres besoins en tourteaux de soja bio pour nos usines d'aliments pour animaux s'accroissent de campagne en campagne, avec une progression annuelle de nos productions d'aliments pour poule pondeuse et poulet bio de plus de 25 % et de 10 % respectivement. »

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