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Sénalia : une campagne 2018/2019 qualifiée de « moyenne »

Le prestataire de service rouennais estime son activité à l’exportation sur la campagne qui s’achève à 4 Mt. Pour 2019/2020, le potentiel quantitatif est, pour l’heure, présent.

© Frédéric Bisson

Pour la première année d’exploitation du nouveau périmètre de Sénalia [suite à l’accord avec Lecureur SA pour l’exploitation de ses silos de Rouen et de Bonnières-sur-Seine par l’opérateur du port rouennais], les résultats sont plutôt bons, avec des exportations de grains 2018/2019 qui s’élèveraient à 4 Mt (en légère progression par rapport à la campagne précédente, à périmètre conservé), et ce, d’autant que la récolte 2018 a été inférieure à celle de 2017 », déclare Alain Charvillat, directeur Céréales Export de Sénalia. Dans le détail, les exportations de blé tendre atteindraient 2,9 Mt, 700 000 t en orge fourragère,  300 000 t en orge brassicole et 120 000 t en colza. « Nous regrettons simplement le manque de marchandises disponibles dans nos silos en juin qui ne nous a pas permis de répondre à la demande », ajoute le dirigeant du prestataire de services.

De bons volumes de récolte en perspective

Les faits marquants de la campagne qui s’achève sont, d’une part, « le potentiel qualitatif intéressant de la récolte 2018 qui a permis de travailler davantage sur l’Afrique de l’Ouest » et, d’autre part, « la forte reprise de la partie conteneur sur la Chine ». Ce trafic concerne 30 000 t d’orges brassicoles, presque exclusivement, contre 10 000 t en 2017/2018.

Concernant la prochaine campagne, « il est difficile de se projeter car il y a peu d’informations sur les sorties ». Cependant, « la collecte laisse entrevoir de bons volumes sur Rouen et, plus largement, sur la moitié nord de la France ». Quant au potentiel qualitatif, « tout reste à faire »

En août-septembre, Sénalia devrait pouvoir établir un objectif de trafic pour 2019/2020, en fonction des volumes et de la qualité de la récolte engrangée, et du potentiel à l’exportation des pays concurrents, avec l’Europe de l’Est en tête (Russie, Ukraine mais aussi Allemagne et pays baltes) et l’Amérique du Sud (notamment concernant le blé argentin). 

Un autre paramètre à prendre en compte sera celui de « la faiblesse des stocks de report de la campagne 2018/2019, qu’il faudra bien combler », s’inquiète Alain Charvillat.

 

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