Pac : la filière blé dur défend les aides couplées pour les zones traditionnelles
Les aides couplées dans la nouvelle Pac sont « cruciales » pour l’avenir du blé dur en zone traditionnelle, clament les acteurs de la filière dans un communiqué le 8 octobre. Leur maintien apparaît indispensable pour « garantir la pérennité du revenu des producteurs et éviter la volatilité de cette matière dans un marché étroit », d’après les semenciers (UFS), fabricants de pâtes (SIFPAF), semouliers (CFSI) et l’Association blé dur Méditerranée (BDM). En régions traditionnelles, le rendement, limité par le climat méditerranéen, ne permet pas à lui seul de supporter les charges inhérentes à la culture du blé dur, expliquent-ils. Une « situation alarmiste » est décrite, en lien avec la forte baisse de production sur 2013. « La chute des surfaces de près de 25 % en l’espace de trois ans traduit la grande fragilité de cette région où le blé dur ne connaît pas d’alternative », lit-on dans le communiqué. Aux yeux des industriels, la zone traditionnelle offre régulièrement une production « de haute qualité ». « Les acteurs de cette filière ont engagé un travail reconnu sur la diversité variétale et souhaitent le maintien voire le développement de cette production végétale fragile et stratégique afin d’éviter de devoir recourir à l’importation de façon significative », poursuivent-ils.