Pac : Guy vasseur (APCA) craint un "risque grave" de distorsion entre formes sociétaires
C’est, principalement, une double crainte qu’exprime Guy Vasseur à la suite des annonces d’arbitrage de Stéphane Le Foll concernant l’application de la Pac en France. D’une part, le président de l’APCA constate que l’inégalité entre formes sociétaires, Gaec et EARL, va s’aggraver, notamment pour l’application des plafonds et seuils définis pour les aides couplées à l’élevage. « On ne peut pourtant pas limiter l’approche sociétaire aux seuls Gaec », affirme-t-il, évoquant un « risque grave ». D’autre part, la définition des aides découplées à destination des éleveurs de vaches allaitantes, avec une dégressivité au-delà de 40 vaches, lui paraît trop juste. « Les éleveurs qui ont davantage que 40 vaches allaitantes sont nombreux » fait remarquer le président de l’APCA. Concernant les aides couplées aux végétaux, de 27 millions d’euros, « cette enveloppe est trop juste », remarque Guy Vasseur. D’une manière générale, affirme-t-il, « le ministre, avec le plafonnement des aides, applique la même logique qu’avec la surprime aux 52 premiers hectares : privilégier les petites exploitations, laissant au statut de Gaec seul la mission de résoudre le problème de la plus grande exploitation. » Une stratégie qui ne semble pas pertinente pour le président de l’APCA.