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Les Français aiment leurs pâtes mais pourraient mieux les connaître

La filière blé dur a présenté, le 8 février, une étude (BVA Earth 2017) sur son image et l’identification de propositions d’amélioration.

85 % des Français mangent des pâtes au moins une fois par semaine.
© Pxhere

Les Français ont une connaissance élevée mais améliorable de la filière Blé dur. Ainsi 85 % d’entre eux savent que les pâtes sont fabriquées à partir de blé et seulement la moitié de ceux-ci qu’il s’agit de blé dur. De même, 66 % de nos concitoyens savent que les pâtes fabriquées en France proviennent de blé dur hexagonal. Et 74 % des sondés ignorent que la semoule est produite avec du blé dur. Par ailleurs, 85 % des Français mangent des pâtes au moins une fois par semaine. Le format, la composition et la marque (avec le prix) sont les éléments essentiels lors de l’achat. La moitié des Français a une très bonne image du produit (et 41 % une bonne image), ce qui laisse 11 % de citoyens en ayant une mauvaise ou très mauvaise image. La facilité à préparer les pâtes est le critère numéro 1 de sa bonne image devant le fait qu’elles génèrent peu de gaspillage, qu’elles sont bonnes pour les sportifs et qu’elles permettent de se nourrir à moindre coût.

Pistes d’amélioration

Les Français se déclarent enfin prêts à payer plus cher leurs pâtes si elles sont fabriquées à partir de blé dur français, si leur production est plus respectueuse de l’environnement, si elles sont effectivement fabriquées en France et, encore mieux, si elles sont fabriquées dans leur région. Les aspects santé et nutrition sont aussi cités comme importants aux yeux des citoyens de l’Hexagone. À étudier…

Des consommateurs de plus en plus éco-citoyens

En préambule, l’étude rappelle que la santé constitue la préoccupation la plus importante pour les citoyens. Elle montre que lesdits citoyens considèrent qu’ils font partie de la solution, au même titre que l’État ou d’autres acteurs, en matière de développement durable et confirme que s’alimenter est surtout un moment de plaisir. Autre élément à prendre en compte : si les Français ont plutôt confiance dans la qualité sanitaire des produits alimentaires, ils sont plus nombreux à avoir moins confiance qu’avant (comparaison avec une étude réalisée il y a trois ans). Un flottement qui induit un développement des pratiques d’achat en local et de type responsable.

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