Focus…
Les exportations françaises seraient menacées
Au-delà du surcoût lié à l’étiquetage des produits, les filières aquacole, porcine et avicole françaises feront aussi les frais de cette interdiction pour les productions destinées à l’exportation qui, là-aussi, seront en concurrence directe avec des volumes ne faisant pas l’objet de restrictions sur les PAT. « J’ai du mal à penser que l’on sera autorisé à produire avec des PAT pour le marché de l’export », regrette le responsable Nutrition animale de Coop de France, Jean-Luc Cade. Et d’ajouter : « L’export de viande française sera impacté. Il y a un vrai handicap en production animale qui sera accentué. » Pour les productions d’aliment du bétail, l’influence serait plus limitée compte tenu des faibles volumes exportés.