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Extrusel
Le soja de qualité et non OGM se développe en France

Extrusel, sur les site de Coopérative Sud de Bourgogne à Chalon-sur-Saône en Saône-et-Loire, triture, sur le mode « clean label » sans ajouts de produits chimiques, 30 000 tonnes de graines dont 10 000 tonnes certifiées par la charte Charte soja de France.
© Thierry Michel

La société Extrusel, basée à Chalon-sur-Saône en Saône-et-Loire, a présenté, le 19 mars, les aspects industriels de la filière Soja produit selon la charte Soja de France (graines hexagonales, tracées et non OGM). « C’est d’abord une affaire de partenariats et de territoires. Nous travaillons avec six coopératives du bassin de production, Sofiprotéol et trois fabricants d’alimentation pour le bétail », précise Michel Duvernois, directeur général d’Extrusel.

Pour sa part, Charlotte Canale, ingénieur d’études pour les filières oléagineuses et biologiques à Terres Univia, rappelle que « les filières de transformation pour un soja de qualité s’organisent autour d’unités régionales ». L’autre grande zone de production-transformation se situe dans le Sud-Ouest.

Sur les 65 000 t produites en Bourgogne/Franche-Comté/Rhône-Alpes, Extrusel triture, sur le mode “clean label” (sans ajout de produits chimiques), 30 000 t de graines, dont 10 000 t certifiées par la charte Soja de France. Le travail effectué par Extrusel améliore les qualités fondamentales des tourteaux produits, comparés à des origines Pays tiers : meilleure teneur en protéines, teneur basse en facteurs anti-trypsiques, bonne teneur en matières grasses, garantie du caractère non-OGM…

« Le soja charté Soja de France nous permet de nous positionner auprès d’AOP comme le comté ou le morbier », explique Patrick Grosjean, responsable de l’alimentation animale de Terre Comtoise. La demande est là, selon Michel Duvernois. L’entreprise réfléchit à implanter une deuxième unité du type Extrusel, à tirer partie du semi-raffinage des huiles et à utiliser la lécithine. Par ailleurs, il lance,à la fin de l’été, le projet Selvah (alimentation humaine) avec l’Alliance BFC (cf. La Dépêche - Le Petit Meunier du 26 février 2019).

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