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Moulins de brasseuil
Le bio et la meule comme valeurs ajoutées

Installés à quatre kilomètres à l’est de Mantes-la-Jolie (Yvelines), les Moulins de Brasseuil proposent depuis quarante ans des farines biologiques et des farines de meule. Mais leur principale activité reste la farine conventionnelle sur moulin à cylindres. Le rêve de leur président, Olivier Deseine, serait d’en faire un jour un moulin majoritairement bio.

« Nous sommes un des acteurs de référence sur le marché des farines de meule au niveau national », souligne Olivier Deseine, qui ne cache pas son ambition de développer son offre de farines biologiques sur un marché en plein essor. C’est en 1972 que le premier camion de blé biologique entre aux Moulins de Brasseuil. Ils reçoivent leur certification Bio par Qualité France en 1984, année de rachat par Olivier Deseine et le Moulin de Mantes, dirigé par son père Michel. En 1987, les appareils à cylindres de ce site, qui se spécialise sur le négoce alimentaire, sont intégrés. La même année, le moulin à meules est rénové. Il a depuis bénéficié d’améliorations régulières pour en accroître le débit.

Un marché bio porteur
« Alors qu’il y a cinq ou six ans, le bio était marginal, aujourd’hui, le meunier se doit d’offrir une gamme bio à sa clientèle, car il ne s’agit plus d’un effet de mode mais d’un marché crédible », affirme le président des Moulins de Brasseuil. Pour preuve, « en France, les utilisations de blé bio en meunerie ont augmenté de 4 à 5 % en 2012, note-t-il. Côté production, la récolte de blé bio a progressé de 27 % en France et 20 % en Île-de-France, ce qui a permis de réduire de 35 % les importations de blés étrangers. »
Ainsi le dirigeant table-t-il pour 2013 sur une hausse de son chiffre d’affaires, qui serait davantage le fait du marché bio que du conventionnel, qui pâtit d’une stagnation de la consommation de pain.

Artisan Bio, un concept qui a le vent en poupe
Pour accompagner ce développement, les Moulins de Brasseuil projettent en 2013 d’accroître leurs capacités de sto­ckage en blé propre, issues, farine en vrac et en sacs, dans l’optique de fluidifier leur production et davantage valoriser leurs issues bio auprès des fabricants d’aliments pour animaux.
Le président mise par ailleurs sur la marque Artisan Bio, lancée en 2010 avec six autres moulins à travers la France, et qui compte déjà plus de 150 boulangers. « La farine de meule est également un bel axe de développement », insiste-t-il.

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