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Nutrition animale
La Pologne court toujours

La Pologne est l’un des États membres de l’Union européenne qui enregistre la plus forte croissance en nutrition animale en 2018.

© Chantal Nicolas

La Fédération européenne des fabricants d’aliments pour animaux (Fefac) annonce une hausse de 1,8 % des volumes produits l’an dernier dans l’UE mais elle estime que cette année pourrait se finir à -0,9 %.

Avec +5,5 % en volumes l’an passé, la nutrition animale polonaise enregistre sa cinquième année consécutive de hausse avec 11,6 Mt. Elle est aujourd’hui bien installée en septième position derrière les leaders historiques : Allemagne (23,8 Mt, -1 %), Espagne (23,7 Mt, +1,8 %), France (20,8 Mt, +0,9 %), Royaume-Uni (16,8 Mt, +3,3 %), Pays-Bas (14,8 Mt, -0,6 %), Italie (13,9 Mt, +2,2 %). La Pologne a toutefois dépassé l’Allemagne pour l’alimentation des volailles (7,065 Mt versus 6,38 Mt) et talonne la France sur ce segment (8,69 Mt). En porcs comme en bovins, le leader est désormais clairement l’Espagne (avec respectivement 10,7 Mt et 8,5 Mt), qui dépasse le leader allemand (9,5 Mt et 7,04 Mt). La France tient encore sa troisième place (20,8 Mt), le quatrième (Royaume-Uni) étant de 25 % moins productifs.

La volaille en tête des volumes

Du côté des espèces, la volaille est durablement leader (55,8 Mt, +1,7 %). Toutefois, si elle a bénéficié l’an passé, d’une part, du retour des canards français après deux ans de grippe aviaire et, d’autre part, des difficultés du Brésil sur la scène internationale, elle reste dépendante de la situation de ce dernier pour cette année. Le porc demeure en deuxième position (51,08 Mt, stable), mais connaît une baisse structurelle en raison des difficultés sanitaires chinoises (peste porcine africaine) et d’une baisse continue du cheptel de truies, encore réduit cette année. Les aliments Bovins ont profité, l’an dernier, de la sécheresse qui a frappé le nord-ouest de l’UE (46,7 Mt, +3,8 %), mais cette conjoncture ne devrait pas se reproduire. Les économistes attendent sur ce segment -2 %, pour des raisons, entre autres, environnementales. Tous aliments confondus, la Fefac prévoit une légère contraction pour l’année en cours à -0,9 %.

 

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