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Passion Céréales
La nouvelle collective des filières

L’interprofession met à disposition des filières céréalières une mine d’outils pour optimiser leur communication auprès du grand public

LA COLLECTIVE des filières céréalières françaises a dévoilé, le 7 juin à Paris, sa nouvelle signature, “Passion Céréales, une culture à partager”. Cette association, jusqu’ici dénommée Asmic, avait été chargée de la promotion des céréales suite à la création, en juin 2005, de l’interprofession, Intercéréales. «A l’heure où notre filière est plus que jamais porteuse de réponses stratégiques en termes de santé publique, d’énergie et d’industries », ce lancement « exprime notre volonté de gagner en visibilité auprès du grand public, d’expliquer nos métiers, de valoriser la qualité et la diversité de nos produits et de leurs débouchés », explique la collective dans un communiqué.

Une représentation exhaustive des filières

Des producteurs aux transformateurs, en passant par les maillons intermédiaires, que sont les coopératives et les négociants, Passion Céréales entend représenter l’ensemble des acteurs, non pas d’une seule mais de toutes les filières céréalières. En effet, en aval, aux meuniers, déjà actifs pour la filière blé-farine-pain, via la Collective du pain, s’ajoutent les biscuitiers, les malteurs, les semouliers, les amidonniers et les acteurs de l’alimentation animale. Le tout représentant 520.000 emplois, dont 270.000 céréaliers, 9 Mha de surface agricole et 54 MdE. De quoi justifier une action de promotion auprès du grand public « en quête de repères », selon son président Jean-François Gleize. Passion Céréales se positionne comme « un interlocuteur de référence » capable de « fédérer les énergies de chacune des filières » en « parlant d’une seule voix, pour répondre aux attentes » des consommateurs. Elle entend pour cela mieux faire connaître les céréales et ses opérateurs auprès des professionnels de la santé, des enseignants, des journalistes, mais aussi des pouvoirs publics.

Financée par les 8,5 % de la CVO affectée à Intecéréales, la collective détient un budget de 2,3 ME. Parmi les trois collèges de l’interprofession, transformateurs, collecteurs et producteurs, seul ce dernier apporte alors sa part de financement. « J’ai bon espoir que cette situation évolue et que chaque collège apporte sa contribution », a confié Henri de Benoist, président d’Intercéréales. Avec un tel budget, la collective n’a « pas pour vocation de lancer des campagnes de communication » elle-même, a expliqué Jean-François Gleize. « Il s’agit plutôt de regrouper des informations sur la filière, dans lesquelles les acteurs pourront puiser afin d’assurer leur propre communication ». Elle met à alors à leur disposition cinq outils : un centre d’information et de documentation, une cellule de veille, un pôle d’études des tendances de consommation des céréales, un réseau d’experts et un service relation presse.

Les trois grands axes d’intervention de Passion Céréales sont la santé publique – l’obésité en tête –, l’industrie et les producteurs. Sa mission d’information et de pédagogie passe par la communication autour des atouts nutritionnels des céréales, de leur contribution au développement des biocarburants, de la bioénergie et de la chimie végétale et enfin l’explication et de la valorisation du métier de producteur.

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