La hausse de le l’euro par rapport au dollar et les bonnes conditions climatiques pèsent sur les céréales.
Les cours du blé tendre ont reculé, conséquence de la hausse de l’euro par rapport au dollar (notamment suite à l’annonce de la hausse des taux états-uniens par la Fed) et les bonnes conditions climatiques chez les pays producteurs. Dans le détail, la météo est favorable au développement des cultures en mer Noire et en Europe (France comprise). Les coopérateurs allemands attendent une collecte de blé tendre 2017 à 25,1 Mt, en progression de 2 % par rapport à l’an dernier. La hausse des taux d’intérêt aux États-Unis était attendue par le marché, et l’euro s’est raffermi par rapport au dollar, suite à la défaite des anti-UE aux Pays-Bas. L’activité sur le marché intérieur reste réduite. Les meuniers sont aux abonnés absents sur l’ancienne campagne malgré des compléments qui restent à contractualiser. La nouvelle récolte suscite un peu plus d’intérêt. La nutrition animale était également peu acheteuse cette semaine. Côté demande mondiale, la Tunisie s’est procuré 75 000 t de blé meunier, à environ 205 $/t Caf, et l’Algérie 480 000 t, à 205 $/t Caf. L’Égypte a, de son côté, acquis le 15 mars 420 000 t de blé meunier d’origine russe (300 000 t, à 209,64 $/t Caf, 197,18 $/t Fob), ukrainienne (207,74 $/t Caf, 195 $/t Fob) et française (210,89 $/t Caf, 195,84 $/t Fob). Un achat finalement sans impact sur les prix du marché hexagonal. Par ailleurs, l’Arabie saoudite en achetait, le 10 mars, 735 000 t, à des prix compris entre 220 $/t à 225 $/t Caf, avec des origines probablement allemandes.
K.C., R.C., X.O.