Blé tendre
La hausse de la parité €/$ et l’offre mondiale abondante empêchent toute progression des prix du blé tendre
Rien de bien nouveau à se mettre sous la dent concernant le marché du blé tendre. Les cotations de la céréale ont peu évolué entre les 16 et 23 novembre, la concurrence internationale et l’abondance de l’offre mondiale empêchant toute velléité de hausse. Le CIC estime au 23 novembre la production mondiale à 749 Mt, en hausse de 1 Mt par rapport à octobre. Les stocks planétaires sont stables à 249 Mt. Signalons l’achat tunisien le 22 novembre de 92 000 t à 207,7 $/t Caf (livraison janvier-février). Le précédent achat du pays datait du 13 novembre, et s’était conclu à 208 $/t Caf, illustrant la stabilité globale du marché ces derniers temps. La crise politique en Allemagne, la chancelière Angela Merkel n’ayant pu former un gouvernement de coalition, avait ponctuellement engendré un repli de l’euro face au dollar, le marché s’inquiétant des conséquences sur l’économie de l’UE. Cet événement laissait espérer un regain d’attractivité pour les origines européennes sur la scène internationale. Mais par la suite, la monnaie européenne a rebondi par rapport à la devise américaine. En termes d’activité, la meunerie procède à quelques achats, parfois pour corriger des teneurs en protéine trop élevées ! Les Fab procèdent également à quelques achats mais la rétention des vendeurs limite les échanges. Sur le portuaire, les primes ont un peu remonté pour assurer le chargement de bateaux. Côté champs, les semis sont quasiment arrivés à terme en semaine 46 (à 98 %, contre 97 % en 2016), selon Céré’Obs. Les conditions de cultures se dégradent, passant de 97 % à 96 % (contre 94 % en 2016).