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Bilan export
La concurrence mer noire pèse sur le trafic bordelais

La part du blé recule

Avec un peu plus de 1 Mt chargées au cours de la campagne 2013/2014, le trafic sur le port de Bordeaux, dont le maïs représente une majorité des volumes, enregistre « un net repli par rapport à la remarquable campagne 2012/2013 » et ses 1,4Mt, indique Etienne Naudé, directeur Stratégie et Développement de Bordeaux Port Atlantique. Un niveau légèrement inférieur aux objectifs visés de 1,2 Mt par campagne.

La part du blé recule

Deux raisons à ce recul de la production, à commencer par les mauvaises conditions de récolte, avec une forte humidité, et des blés moins riches en protéines qu'en 2012 dans l'hinterland du port. De 40 % l'an dernier, la part du blé dans les exportations a reculé à un peu plus de 30 %, au profit du maïs.

La concurrence de la mer Noire, très présente avec des marchandises en quantité et qualité, a également pesé sur l'activité de la place portuaire qui exporte majoritairement vers des consommateurs de l'UE. « Si habituellement elle s'estompe à partir du printemps quand leurs disponibilités s'amenuisent, cela n'a pas été le cas cette année, où la concurrence est restée forte », souligne Étienne Naudé, et ce en dépit du contexte politique local.

Par ailleurs, alors que l'an passé le port de Bordeaux avait profité de l'arrivée de nouveaux clients sur pays tiers, comme le Japon, la Corée du Sud ou Cuba, la demande de ces clients a été bien plus ponctuelle cette année. Rouen n'a exporté que 20.000t de maïs, et Sica Atlantique, 200.000 t, soit la moitié de la campagne précédente, du fait d'une récolte très tardive et de l'absence de l'intérêt sud-coréen qui lui avait aussi profité.

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