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Filière céréalière, des opportunités professionnelles encore méconnues

« À l’heure où la France compte plus de 3 millions de chômeurs, la capacité des filières céréalières à maintenir et à créer des emplois sur nos territoires est mal connue », indique Passion Céréales dans un dossier de presse édité en octobre 2013 (cf. encadré). Les métiers traditionnels de la sélection, de la production, de la collecte et de la transformation représentent un grand nombre des 12.000 emplois qui ne trouvent pas preneurs chaque année dans le secteur agricole, selon Pôle Emploi. « Les métiers d’avenir liés à la céréaliculture mériteraient d’être mieux valorisés, insiste l’association de promotion de la filière céréalière, créée en 2006 à l’initiative de l’interprofession. Parmi eux, la chimie du végétal est appelée à créer, d’après l’Ademe, entre 5.000 et 15.000 emplois d’ici 2020. »

Des entreprises dynamiques
« Les semenciers se mobilisent aujourd’hui pour attirer les jeunes diplômés, des coopératives et des négoces recrutent des technico-commerciaux, les meuniers ont besoin de techniciens, des boulangers cherchent des apprentis... » Si la filière céréalière française, qui compte 450.000 postes, est pourvoyeuse d’emplois, c’est notamment en raison de la bonne santé économique de nombreux acteurs, qui donne la priorité à l’innovation, explique Passion Céréales. C’est notamment le cas de la plupart des structures du secteur des semences et plants, où 13 % du chiffre d’affaires est dédié à la recherche. Un domaine qui a vu le nombre d’emplois qu’il génère progresser de 10 % entre 2006 et 2011, notamment en direction des biotechnologies.

De nouveaux postes à pourvoir
Le secteur agricole propose de nouveaux types de postes aux jeunes diplômés. Depuis sept ans, le marché a évolué pour les ingénieurs. Les métiers se sont notamment renouvelés sous l’influence de l’internationalisation du marché des céréales. « Les diplômés sont aujourd’hui nombreux à se diriger vers le conseil en coopératives ou en négoces, à devenir traders internationaux ou à intégrer une société de formation sur les marchés à terme. » D’autres métiers, notamment autour de l’exportation des céréales, activité en plein développement, ont également pu bénéficier de cette tendance.

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