Aller au contenu principal

Logistique/Nutrition animale
Éco-redevance : déception des fabricants d'aliments

Le rapport parlementaire rendu le 14 mai sur l'Écotaxe déçoit les professionnels de la nutrition animale. Il ne répond pas à la demande d'exonération qu'ils émettent depuis des mois.

Pour Jean-Luc Cade, président de Coop de France Nutrition animale, la chose est simple : le rapport Chanteguet sur l'éco-redevance est purement et simplement inacceptable car il ne propose aucun aménagement notoire du système suspendu à l'automne dernier. « L'allégement pour les transports locaux est, par exemple, purement symbolique puisque le rapport propose une exonération de 400 km/mois et par camion. Or, un camion de livraison d'aliments pour animaux parcourt en moyenne 81.000 km par an : les 400 km, beaucoup les font donc chaque jour ! » Les professionnels vont se donner le temps d'analyser les 13 propositions, mais sans y croire : « Il existe quelques dispositions techniques que les parlementaires ont introduites dans l'idée de rendre le système acceptable. Nous n'avons pas encore eu le temps de les analyser à fond, comme la modulation des zones en fonction des camions plus ou moins polluants. Mais dans l'ensemble, ce rapport n'est qu'un lifting superficiel du système précédent. Nous ne modifions en aucun cas notre position : le système Écotaxe est inacceptable en alimentation animale mais aussi dans toutes les filières couvertes par Coop de France car il est préjudiciable aux économies locales et difficile à répercuter dans l'aval des filières. » Se référant à une rencontre du président de Coop de France avec le Premier ministre et dans l'attente du rapport du Sénat sur le dispositif Écomouv prévu pour le 27 mai, Jean-Luc Cade compte donc sur un arbitrage du gouvernement, favorable aux filières agricoles, attendu en juin.

Les plus lus

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Crues dans l'Yonne : quelques questionnements sur les rendements à venir

Les pics de crues atteints, tout va dépendre maintenant de la rapidité des eaux à baisser.

Pourquoi le Maroc devrait encore importer beaucoup de céréales en 2024/2025?

Yann Lebeau, responsable du bureau de Casablanca au sein du département relations internationales d’Intercéréales, a fait le…

Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux

L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie…

Incendie - Quand va redémarrer l'usine de trituration de colza de Sète de Saipol ?

L'usine de Saipol dispose d'une capacité annuelle de trituration de graine de colza de 600 000 t à 700 000 t. L'unité d'…

L'Inde redevient importateur en blé malgré une production record

L'Inde continue d'être un gros consommateur de blé.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne