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Récolte Maghreb
Bonnes conditions climatiques pour les cultures en Algérie

Les rendements algériens de blés sont attendus à 1,71 t/ha par la Commission européenne. L’USDA voit les importations algériennes reculer légèrement entre 2018/2019 et 2019/2020.

© SofiLayla (Pixabay)

La production de blés nationaux est estimée par le bureau du département américain de l’Agriculture (USDA) basé à Alger à 3,95 Mt pour 2019/2020, contre 3,94 Mt pour 2018/2019 (qui constituait une bonne campagne), et 2,4 Mt en 2017/2018, dans un rapport du 12 avril. Celle de l’orge est attendue à 2 Mt, contre 1,95 Mt en 2018/2019, et 0,968 Mt en 2017/2018. Ceci en raison de conditions climatiques actuellement favorables au développement des cultures céréalières. De son côté, l’Observatoire des cultures européennes, Mars, dans un rapport du 15 avril, s’attend à des rendements 2019 en blés et en orge à respectivement 1,71 t/ha et 1,37 t/ha, soit des hausses de respectivement 11 % et 9,4 % par rapport à la moyenne établie sur les cinq dernières années.

La politique algérienne porte ses fruits

L’USDA indique que les conditions de semis en Algérie ont été très bonnes, avec des précipitations suffisantes. Autre élément favorable à la bonne implantation des cultures : les soutiens du gouvernement algérien, qui souhaite diminuer sa dépendance aux importations. Ce dernier a facilité l’accès aux semences certifiées, aux fertilisants pour les céréaliers locaux, et leur a fourni des aides pour l’accès aux crédits destinés à l’achat d’intrants. Au total, la surface dédiée aux cultures de grains est estimée en 2018 à 3,55 Mha (3,44 Mha en 2017), dont 46 % se trouvent dans l’est du pays. Plus tard dans l’année (de décembre à mars), l’humidité dans les sols est restée acceptable. Mars précise d’ailleurs que la biomasse moyenne mesurée dans les champs est actuellement plus élevée que celle mesurée l’an dernier à pareille époque.

Si hausse des récoltes il y a, l’Algérie pourrait réduire ses importations. L’USDA les voit en repli de 100 000 t pour les blés entre 2018/2019 et à 8 Mt en 2019/2020. Celles d’orges se maintiendraient à 250 000 t sur la même période, permettant au pays de faire progresser ses réserves de 300 000 t environ pour 2019/2020, à 3,067 Mt.

 

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