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Spécial Nutrition animale
Blés 2014, pas de souci qualitatif... pour les fabricants d’aliments

Blé germé ou à faible teneur en protéine ? La nutrition animale sait faire.

La qualité sanitaire des blés récoltés cette année est globalement bonne, malgré ce que le climat a fait craindre. Coop de France Nutrition animale et le Snia s’avouent confiants. « Nous disposons de volumes et d’une bonne qualité sanitaire pour un prix qui convient bien à l’alimentation animale », explique Valérie Bris, directrice adjointe de Coop de France NA. La question du taux protéique ? L’accord interprofessionnel de juillet impose que le contrat précise le taux protéique. Qu’il soit de 9 ou supérieur à 12, cette mention permet aux usines d’adapter leurs formules à la réalité du lot et non à une valeur moyenne, qui ne veut finalement pas dire grand chose en raison de la variabilité des lots. « Cette clause s’avère particulièrement intéressante cette année », confirme Stéphane Radet, directeur du Snia. Arvalis annonce en effet une teneur en protéines moyenne de 11,1 % (cf. p. 6), équivalente au final à celle de 2013, avec un point de rendement de plus que l’année passée. Mais l’institut du végétal pointe que « les contrastes régionaux sont marqués, des moyennes s’échelonnant de 10,3 à 13,3 % ».

Le blé germé peut être un plus pour les monogastriques

Autre facteur dont les formulateurs s’accommodent, le taux de germination. « La teneur en grains germés est un critère commercial, qui se négocie de gré à gré dans les contrats », rappelle Arvalis, qui poursuit : « Le seuil de 2 % correspond aux critères physiques d’un blé standard. Il est intéressant de se souvenir que pour les débouchés en alimentation animale, la germination des grains n’affecte par leur valeur nutritionnelle ».
Pour les monogastriques, la germination peut même constituer un avantage puisqu’elle démarre la dégradation de l’amidon et améliore donc sa digestibilité. Encore faut-il que les conditions de stockage aient été respectées : nettoyage avant mise en cellule, refroidissement rapide, démarrage précoce de la ventilation, surveillance scrupuleuse de la ventilation… « Dans ces conditions, le phénomène de germination est inhibé et le risque de développement de moisissures, comme d’insectes, est maîtrisé », argumente Arvalis.

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