Biocarburants – pas de deuxième génération sans première, explique Proléa
« On ne réussira pas la deuxième génération de biocarburants, qui demande beaucoup d’investissements, si on n’a pas réussi la première génération », a expliqué, lors d’une rencontre avec la presse, à Bruxelles le 15 mai, Philippe Tillous-Borde, DG de Proléa. « Chaque litre de biodiesel permet en outre de générer 1,5 kg d’aliments pour les élevages appelés à remplacer les tourteaux de soja importés du continent américain, principalement du Brésil et d’Argentine », a-t-il ajouté. Selon lui, « la politique européenne est équilibrée, en ce sens qu’elle vise à réduire la dépendance envers une production à laquelle est assujetti l’élevage et cherche à résoudre les problématiques posées par le réchauffement climatique », a-t-il assuré. Le projet américain vise, lui, à répondre à un besoin en essence. Il s’agit d’un « plan ambitieux sur l’éthanol de maïs ». Et de souligner que « les prix du maïs n’ont pas flambé comme ceux du blé et du riz, qui n’entrent pas dans la fabrication de l’éthanol ».