Aliments du bétail : les fabriacnts pour un recouplage des aides sur les protéines
« La ration alimentaire des animaux d’élevage évolue et se relocalise », a déclaré Jean-Luc Cade, président de Coop de France Nutrition animale, lors d’une conférence de presse à Paris le 4 septembre. Le Snia (syndicat des industriels de la nutrition animale) et Coop de France Nutrition animale estiment qu’une aide couplée à des productions riches en protéines (pois, lupin, soja…) permettrait de réduire la dépendance protéique vis-à-vis des importations de 39 % à 23 %. Par ailleurs, à quelques jours du Space (salon international de l’élevage), qui se tiendra à Rennes du 10 au 13 septembre, ils ont de nouveau tiré la sonnette d’alarme concernant l’écotaxe sur le transport routier qui pourrait prendre effet en octobre prochain. « Un poulet français va supporter cinq ou six fois l’écotaxe… contre une seule fois pour un poulet d’importation », a souligné Alain Guillaume, président du Snia. Le surcoût pour l’éleveur est, lui, estimé à 50 centimes par tonne d’aliments livrés. Le Snia et Coop de France Nutrition animale demandent que les camions livrant l’aliment du bétail depuis les usines de fabrication jusqu’aux élevages soient exonérés de l’écotaxe, comme c’est déjà le cas pour les camions de collecte du lait.