Première convention annuelle d’Interbev
S’adapter aux exigences du marché
L’un des débats de la première convention annuelle d’Interbev, qui s’est tenue à Paris le 20 juin, a concerné l’adapation aux marchés. « Il faut repenser nos modes de production, de transformation et de distribution pour être en cohérence avec la demande » selon Dominique Langlois, président d’Interbev, à l’heure où la consommation continue de baisse en France et où la révision de la PAC s’annonce.
Pour Xavier Beulin, président de la FNSEA, l’enjeu est d’adapter notre modèle d’élevage français aux réalités du marché. « Cela passe par une logique de segmentation pour déterminer avec précision les marchés auxquels on s’adresse afin de mieux connaître les besoins et mieux gérer l’adéquation de l’offre et de la demande. » « L’enjeu n’est pas de tout contractualiser » a rappelé Dominique Langlois. « Sur les jeunes bovins, l’objectif de contractualisation a été fixé à 30 % de l’offre. »
Le président d’Interbev a aussi appuyé sur la nécessité d’unicité de l’interprofession pour réussir l’adaptation de la filière.
Réorganisation stratégique de l’interprofession
Pour mieux répondre aux nombreux défis, Interbev a fait le choix d’une nouvelle organisation depuis janvier 2012 « pour plus d’efficacité et plus de visibilité dans ses actions ». Elle s’est aussi dotée d’une nouvelle image visuelle, avec la signature « La viande, des métiers une passion ».